Les modes de transmission du VIH
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Le VIH, le virus du sida, est présent dans tous les liquides biologiques de l’organisme des personnes vivant avec le VIH. Mais tous les liquides du corps humain n’ont pas le même pouvoir de transmission.
Le virus est en quantité trop faible dans la salive, la sueur, les larmes, les vomissures ou l’urine pour être transmis.
Par contre, le sang, le sperme, le liquide séminal (liquide transparent qui s’écoule au début de l’érection), les sécrétions vaginales, le liquide anal (rectal) et le lait maternel peuvent transmettre le VIH.
Il existe trois modes de transmission du VIH :
Il n’y a pas de risque pour la personne qui reçoit une fellation. La personne qui donne une fellation peut être infectée par le VIH car il y a une présence de liquide séminal (liquide qui apparaît pendant l’excitation). Le risque augmente lorsqu’il y a éjaculation dans la bouche, le sperme étant un liquide plus contaminant que le liquide séminal. Le risque vient de micro-lésions dans la bouche qui sont des « portes d’entrée » pour le virus. Exemples : petites plaies, abcès, boutons de fièvre sur les lèvres, etc…
Si vous pratiquez des fellations non protégées, même sans éjaculation, avec différents partenaires, vous multipliez donc les risques d’une transmission par fellation.
Pour éviter tout risque, le meilleur moyen est donc d‘utiliser un préservatif. Il existe des préservatifs aromatisés! Dans le cas d’une fellation sans préservatif, il est déconseillé de se brosser les dents avant ou après une fellation, il est également déconseillé de boire de l’alcool (irritation des gencives).
D’autres IST sont, pour leur part, très facilement transmissibles lors d’une fellation. C’est le cas de l’herpès, la gonorrhée, le HPV, la chlamydia, l’hépatite B et la syphilis.
Rappel : contrairement au liquide séminal et au sperme, la salive n’est pas un liquide contaminant !
Il existe un risque de transmission :
Lors du partage de seringues et/ou d’autre matériel (coton, cuillère, garrot, eau,…) entre usagers de drogues par voie intraveineuse.
Lors d’une plaie accidentelle survenue, par piqûre ou par coupure provoquée par du matériel infecté, essentiellement chez les travailleur.euses de la santé (risque faible).
Lors de la transfusion de sang provenant d’une personne infectée par le VIH. Cette situation a disparu dans nos pays.
Il y a un risque de contamination de la mère séropositive à son enfant durant la grossesse (contamination par voie sanguine), l’accouchement (par voie sanguine et par les secrétions vaginales) et l’allaitement (par le lait maternel). Heureusement, aujourd’hui, grâce à un accompagnement médical adapté et la prise d’un traitement, les mères séropositives peuvent donner naissance à un enfant non contaminé.
Il n’y a pas de transmission :
Le VIH ne se transmet pas par les larmes, la sueur, la salive, la toux et les éternuements, par les piqûres d’insecte (le virus VIH ne survit pas dans les glandes salivaires du moustique), ni par les poignées de mains, les baisers, les massages, ou la masturbation.
Il n’y a pas de risque lorsqu’on dort dans le même lit, qu’on partage des vêtements, qu’on boit dans le même verre ou qu’on mange dans le même plat, ni lors de la baignade, ou par le contact avec la lunette des toilettes.
Par ailleurs, dans les pays industrialisés, le risque de contamination par transfusion sanguine est nul car chaque don de sang fait systématiquement l’objet d’un dépistage. Il n’y a pas de risque non plus, lors d’un don de sang, puisque le matériel utilisé est toujours stérile et à usage unique.
Les soins dentaires, le piercing et le tatouage sont également sans risques si les règles d’hygiène sont respectées et que le matériel est stérile et/ou à usage unique.
Merci à la Plate-Forme Prévention Sida pour cette page sur les modes de transmission du VIH !